27/10/12

Un mari soumis, une Femme épanouie / 7 / chapitre 5

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26/10/12

Un mari soumis, une Femme épanouie / 6 / Chapitre 4


Chapitre 4 : La relation au quotidien : vos comportements respectifs

Votre comportement et celui de votre mari doivent refléter au quotidien la situation totalement inégalitaire qui s'est instaurée entre vous. Au-delà de la simple obéissance, il y a des comportements plus spécifiques que vous devez lui imposer. Mais il y a aussi des comportements que vous devez Vous imposer.
Petit rappel, sans doute lassant par sa répétitivité : tout ce qui suit n'est concevable et réalisable que dans la mesure où votre relation a déjà atteint le niveau ultime de votre relation de domination/chasteté. Pendant la (longue) période de cheminement qui précède ce stade, vous pouvez vous inspirer de ce qui suit mais en version allégée. Par ailleurs, il est possible que certaines des recommandations que je vais formuler ne vous conviennent pas même à un stade avancé de votre relation. Ce n'est pas important, faites comme vous le sentez. La seule chose qui est importante et indispensable, c'est votre emprise sur lui.
Commençons donc par les recommandations sur son comportement :

Son comportement
Les femmes se plaignent souvent du manque de courtoisie, d'attentions, de prévenance de leur homme. Vous avez là une occasion unique de lui faire réviser une éducation "à l'ancienne" qu'il a peut-être un peu oubliée. Exigez donc, en toutes circonstances, la plus extrême galanterie à votre égard : toujours vous laisser passer la première, ouvrir la portière de la voiture quand vous y montez ou descendez, tenir votre chaise quand vous vous asseyez, ne pas vous couper la parole, ne pas élever la voix quand il n'est pas d'accord, ne pas lire son journal quand vous prenez un repas ensemble, vous offrir des fleurs même sans raison etc. Cette rééducation, et ce n'est pas le moindre de ses avantages, vous sera profitable même en dehors des moments de soumission/chasteté.
Outre ces notions de base, qui n'ont rien de spécifiques à une relation de soumission, vous vous devez de lui imposer certaines obligations pour que sa dépendance psychologique envers vous soit entretenue et confortée par les comportements qu'il devra avoir à votre égard. Il prendra ainsi mieux conscience de sa place et de son rôle :
  • Sauf bien sûr devant les enfants ou les amis, il doit vous vouvoyer et vous appeler comme vous le désirez (Madame, Maîtresse, Ma Reine ou comme bon vous semble), à vous de choisir un vocable qui soit différent de celui qu'il utilise habituellement et qui marque une forme de respect et de distance. Cela vous paraît peut-être puéril, caricatural voire ridicule, détrompez-vous : c'est plus important que vous ne le pensez et vous constaterez par vous même qu'avec le temps sa relation à vous et son comportement changeront, du seul fait du vouvoiement et du titre.
  • Il doit toujours être propre (surtout les pieds, les aisselles et les parties intimes) et présentable. Toujours rasé et bien fringué, sauf dispositions particulières de votre part.
  • Lorsque vous arrivez à la maison après une absence, il doit aussitôt venir à votre rencontre, se mettre à genoux et vous accueillir dans les termes que vous aurez définis. Il ne se relèvera que sur votre autorisation. Ainsi, il prendra plus facilement l'habitude de lever le nez de son journal ou de ne pas garder les 2 yeux scotchés sur la télévision quand vous arriverez !!!
  • Vous devez définir la relation qu'il pourra avoir à votre corps : vous pouvez par exemple lui interdire complètement de vous toucher sauf autorisation contraire. Pour ma part je n'ai pas trouvé cela satisfaisant du tout, je préfère lui donner une autorisation permanente de m'embrasser la main lorsque nous sommes en public (c'est si délicieux car désuet et rare !), tous les autres attouchements lui sont interdits, il doit me demander l'autorisation et selon mon humeur je peux la lui accorder, la lui refuser ou même le punir pour avoir simplement demandé (son ton inquiet quand il demande est si délicieux !). Conséquence merveilleuse : il a de nouveau envie de vous embrasser et de vous toucher à tout instant !!! La privation a décidément du bon !
  • Lorsque vous êtes installée au salon, il devra être à vos pieds, ou en tout autre endroit que vous lui désignerez. Je vous conseille de toujours lui faire tourner le dos à la télé quand vous la regardez, son seul spectacle doit être Vous. Surtout pas d'exceptions pour le sport, vous serez surprise de constater que ce qui paraissait totalement impossible auparavant devient réalisable dans ces circonstances !!!). Si vous pensez devoir faire malgré tout une exception pour un événement exceptionnel (Finale de Coupe du Monde de football ou autre), faites en sorte d'organiser une soirée avec des amis dans ce but, ainsi vous ne lui donnerez pas l'impression de céder.
  • Il ne doit jamais prendre son repas dans les mêmes conditions que vous (il y a bien trop d'occasions ou vous ne pourrez pas faire autrement à cause des enfants, de la belle-mère ou des amis !). Il doit vous servir à table (même si c'est vous qui avez préparé le repas), se lever à toutes instances (aller chercher quelque chose et s'excuser d'avoir oublié de l'apporter à table avant, répondre au téléphone ou à l'interphone, obéir immédiatement à un souhait que vous exprimez etc.) et, s'il n'a pu manger à votre rythme parce que vous l'avez occupé, manger après vous ou dans des conditions différentes de la vôtre (voir plus loin quelques idées sur les jeux de nourriture).
  • Demandez-lui de préparer votre bain, de vous laver, de vous masser (les pieds et la nuque, hum !). Obligez-le à vous porter le café ou le petit déjeuner au lit tous les matins. Là aussi, vous constaterez que l'impossible est maintenant devenu réalisable : le faire sortir du lit le matin avant vous !
  • Si vous ne dites rien, il doit prévoir de faire la cuisine et faire les courses au préalable. Après avoir mis la table, il doit présenter le repas, prêt au bon moment. Il rangera le tout et fera la vaisselle dès qu'il le peut.
  • Il lui est interdit, sous peine de punitions sévères qu'il faudra toujours appliquer, sur le champ ou dès que cela devient possible (surtout n'oubliez pas, c'est IMPÉRATIF : votre crédibilité y est en jeu) :
    • de vous couper la parole en privé comme en public
    • de vous contredire en privé comme en public même et surtout si vous avez tort
    • de ne pas obéir à vos demandes : toutes vos demandes sont des ordres absolus.
    • d'entreprendre une quelconque action sans vous demander au préalable l'autorisation (sortir, fumer, regarder la télé, lire le journal, bricoler, aller aux toilettes, jouer sur l'ordinateur, passer des coups de fil au téléphone, envoyer des textos, ouvrir le courrier etc.) : lorsque vous êtes seuls ensemble il doit être, à tout instant, à votre seule et entière disposition en attente de vos ordres.
    • Exigez que, lorsque vous êtes avec des ami(e)s, il vous fasse publiquement au moins un compliment appuyé ou dise qu'il vous aime, qu'il vous est très attaché ou à quel point il dépend de vous. Il est rare qu'un homme fasse des compliments à sa femme en public, ne vous privez surtout pas de ce plaisir probablement nouveau pour vous !!!
D'expérience, je vous conseille d'inclure les éléments de la vie quotidienne dans la liste des obligations qu'il doit respecter, mais d'éviter d'incorporer les éléments de sa vie professionnelle ou familiale ou les imprévus qui pourraient le conduire à être puni. Par exemple, pas de sanctions en relation, même indirecte, avec ses obligations professionnelles, ni s'il a cabossé la voiture, ni s'il oublie de prendre son traitement médical, ni s'il ne réussit pas à obtenir que le plombier vienne terminer les travaux qui ne sont toujours pas finis ! Par contre, exigez que le ménage soit toujours parfait !!!


  • Il doit s'occuper de tout le ménage sans vous gêner. Quand vous êtes absente, il fera les travaux plus bruyants ou dérangeants (aspirateur, rangement de la vaisselle, battre les tapis etc.) ; les autres pouvant être faits à tout moment. Tout doit toujours être nickel : sols parfumés (passés au chiffon à genoux c'est mieux), meubles, lampadaires et cadres sans poussière, fenêtres et miroirs transparents, chemises parfaitement repassées, linge rangé dans les armoires, cuisine (dont fours traditionnel et microondes et plaques chauffantes) étincelante, frigo propre et rangé, lit impeccable. N'oubliez surtout pas de lui faire ranger tout ce que vous laisserez traîner dans la maison !
D'une manière générale, lorsque vous êtes à la maison ou dans une situation où cela est possible, vous devez prendre l'habitude de ne jamais le laisser complètement libre de ses mouvements : maintenez-le toujours plus ou moins occupé, c'est indispensable pour qu'il sente en toutes circonstances qu'il est totalement dépendant de vous. Si vous lui avez assigné une tâche particulière ou s'il doit accomplir un travail quelconque, adaptez simplement des mesures pour qu'il ne dispose que de la liberté de mouvement nécessaire. Lorsque vous avez quelque chose à faire ou tout simplement lorsque vous voulez vous reposer, lire ou ne rien faire et ne savez quoi lui imposer, gardez-le près de vous ou dans une autre pièce, immobile attendant le prochain ordre, vous serez sa seule pensée. Donnez-lui un cahier à remplir avec ses confessions, ses bonnes résolutions pour mieux vous faire plaisir etc. Autrement, il se vautrerait devant la télé ou irait surfer sur Internet, ce qui endommagerait tout le parcours psychologique que vous vous donnez tant de mal à lui faire suivre.

Votre comportement
Si les obligations qui pèsent sur lui sont lourdes, sachez que, pour ce qui vous concerne, elles le sont tout autant et peut-être plus même car en toutes circonstances, c'est à vous que reviennent la plupart les initiatives. Sachez que la période que vous allez vivre n'est pas de tout repos, mais le résultat vaut mille fois les efforts que vous devrez consentir.
Voici donc vos comportements qui sont le complément indispensable à l'obtention de ce que vous exigez de lui :
  • exacerbez votre féminité : évitez toute banalité dans vos tenues, soyez raffinée, " coquette " comme disaient nos parents. Sublimez toujours votre féminité par vos tenues : tous les archétypes de la séduction doivent y passer : talons hauts, bas, porte-jarretelles, guêpières, déshabillés, sont des musts auxquels peu d'hommes résistent. Augmentez la quantité de votre maquillage, sophistiquez votre coiffure et ce en toutes circonstances, même et surtout quand vous êtes seuls à la maison. Dans la journée donnez-vous un look qui soit à la fois raisonnablement sexy (vous devez être pour lui une source permanente d'excitation), strict (c'est vous qui commandez), sophistiqué (il doit vous diviniser). Tout comme la galanterie pour les hommes, ces comportements n'ont rien de spécifiques à une relation de domination, je suis souvent étonné de constater que les femmes qui reprochent à leur mari de tourner la tête sur les jolies femmes habillées sexy et maquillées ne songent pas un instant à se parer des mêmes arguments de séduction !
  • soyez différente : vous lui imposez un comportement différent, alors, vous aussi, soyez différente, soyez une autre et ce, tant par votre comportement que par vos tenues : renouvelez, au moins partiellement, votre garde-robe, changez de bijoux. Pour l'intimité, achetez-vous des tenues provocantes (le vinyle noir ou rouge fait un effet dévastateur).
  • soyez hautaine mais charmeuse, distante mais enjôleuse, sévère mais tendre, hiératique mais attentive, en un mot soyez femme, soyez garce. Il ne doit jamais savoir à quoi s'attendre avec vous, son incertitude accroîtra sa dépendance.
  • protégez vos mystères : si possible, évitez de vous montrer nue, vous ne devriez pas vous habiller et vous déshabiller devant lui. Obligez-le à se tourner quand vous le faites, bandez-lui les yeux quand vous voulez être nue. Vous n'en serez que plus désirable et désirée.
  • soyez imaginative : pour cela, créez des situations nouvelles, des scénarios nouveaux, des obligations nouvelles en public comme dans l'intimité. Chaque fois que vous le pourrez, organisez votre intimité dans des lieux autres que votre appartement : trouvez des lieux inattendus où vous pourrez vous isoler. N'improvisez pas, préparez ces nouveautés à l'avance, réfléchissez-y longuement lorsque vous êtes seule (c'est un sujet idéal pour s'évader dans les réunions barbantes), essayez de définir les éléments qui vous seront nécessaires pour ces scénarios, pensez aux impossibilités et essayez de trouver les moyens de les contourner : rien de plus désagréable que de commencer un scénario et de réaliser soudain que l'on est dans l'impossibilité de continuer ou qu'il manque un élément essentiel à sa réalisation, votre prestige en souffrirait gravement.
  • soyez imprévisible : punissez-le sans raison et sans le prévenir et ensuite dites-lui que vous en aviez tout simplement envie.
  • Testez souvent son obéissance : Envoyez-le soudainement faire vite une chose dont il ne doit pas comprendre l'utilité. S'il vous questionne, remettez-le à sa place. S'il rechigne ou vous l'estimez nécessaire, punissez-le.
  • Aidez-le à mieux faire. Vouloir vous servir ne rime pas avec réussir. Alors, quand il flanche, ou il oublie, rappelez-lui ses devoirs. N'hésitez pas à lui imposer des pratiques qui lui maintiennent la mémoire vive, comme lui dicter les règles générales (que vous pouvez changer à tout moment), les tâches du jour, les commissions spéciales. Vous pouvez lui en écrire sur la peau au feutre sur son corps ou sur une pince à linge que vous lui accrocherez quelque part (gênant ou sensible : nez, oreille, sourcil, téton, scrotum etc.) et qu'il ne pourra qu'enlever ou effacer que lorsque la mission sera accomplie.
  • Définissez ses droits lorsque vous êtes en public, selon qui est avec vous (enfants, famille, amis, inconnus). Par exemple, chez des amis, il devra vous interroger du regard avant de s'asseoir, de se lever, de manger ou de fumer.
  • Prenez les finances en main. Veillez à ce qu'il ne dispose que du strict nécessaire pour les courses ou la manutention de la maison. Sans ça, il ferait bien trop de gâchis. Comme ça, dépourvu de moyens financiers indépendants, il s'évertuera pour stimuler votre bonté de lui permettre d'acheter ce qu'il aimerait.
  • Si votre mari est sensible à vos parfums personnels, ou si vous aimez qu'il le devienne, nourrissez-le de vos essences régulièrement. Votre sueur, votre salive, vos humeurs etc. Tout doit faire partie de sa diète quotidienne. Personnellement je lui impose très naturellement de lécher mes pieds après avoir longtemps marché dans des basket ou des bottes en cuir, je lui fais avaler mes jus d'excitation et de jouissance, je me fais nettoyer de sa langue après qu'il a joui dans mon ventre, je lui fais boire mon urine à la source (ou au verre s'il n'est pas sage, car il déteste ça), je lui fais sucer mes blessures quand je me blesse, je libère mes gaz dans son nez quand il est occupé à me lécher l'anus, je lui mets parfois une culotte imprégnée d'urine dans la bouche pendant qu'il fait le ménage etc. C'est très peu de chose pour un très grand résultat.
  • Contrôlez son abstinence sexuelle, maintenez-la en tension. Si vous décidez de le "vider", pensez qu'ensuite il aura davantage besoin d'aide à vous obéir. L'idéal reste la chasteté complète permanente, mais si - parce que ça vous amuse ou pour toute autre raison - vous le faites jouir, il doit apprendre à vous en remercier activement immédiatement après et à refouler toute envie de pause psycho-physique. C'est pour cela que personnellement je lui impose toujours de me nettoyer avec sa la langue ou de me caresser les pieds ou le dos jusqu'à ce que je m'endorme.
  • soyez intransigeante sur le respect des obligations que vous lui imposez. Ne laissez rien passer. Les punitions peuvent être appliquées sur le champ, dès que cela devient possible, voire à un moment spécifique. L'idéal est de prendre note de ses fautes pour lui infliger toutes les punitions au moment établi. La seule idée que vous preniez votre calepin et un stylo lui donnera un meilleur comportement. Les punitions doivent être principalement physiques (pour qu'il prenne conscience que son corps vous appartient totalement), les punitions psychologiques sont utiles après un certain niveau. Les punitions doivent être réelles et plus sévères au fur et à mesure qu'il devient plus endurant : vous n'aurez atteint votre but que lorsque vous constaterez qu'il vous craint vraiment et qu'il a réellement peur de vos punitions. À ce moment là il n'y en aura d'ailleurs plus besoin.

Comme je l'ai mentionné dans ses obligations, il doit vous servir. Mais à ce sujet une mise en garde s'impose : s'il n'est pas interdit de le déguiser en bonniche avec coiffe, petit tablier blanc et fesses à l'air si ça vous chante, ou de tout lui laisser faire en jean, rappelez-vous qu'il associe ses services à un plaisir sexuel (refoulé, mais sexuel). Même en lavant le parquet où en repassant vos chemises, il pensera à vous en tant que Femme. Montrez-lui, de temps à autres, que vous ne l'oubliez pas. Gratifiez-le en lui confiant une vraie tâche sexuelle (vous faire plaisir avec la bouche est un classique peut-être banal, mais ça reste le plus efficace).
Ceci en tête (dans la sienne comme dans la vôtre), vous pouvez et devez tout lui imposer : salle de bain toujours nickel, lit toujours refait, vitres toujours brillantes, plus de poussière dans les livres etc.
Si vous le voyez vraiment fatigué, ne lui en demandez pas plus qu'il ne pourrait. Par contre ajoutez des tâches symboliques qui lui feront prendre conscience qu'il est à votre service (vos slips à la main) et ménagez-lui des plages plus reposantes, c'est indispensable sur la durée. Par contre, évitez toujours et partout le moindre relâchement dans la discipline.

Un mari soumis, une Femme épanouie / 5 / Chapitre 3

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23/10/12

Un mari soumis, une Femme épanouie / 4 / Chapitre 2


Chapitre 2

La domination - Introduction à la jouissance différée

Maintenant que la pratique du bondage fait partie de vos jeux amoureux, sophistiquez peu à peu votre technique : ne vous contentez plus de lui attacher seulement les mains de façon plus ou moins efficace, mais commencez à réaliser des immobilisations plus complètes en lui attachant aussi les pieds. Si vous voulez un prétexte pour cela, il vous suffit de le titiller, de le mordiller un peu plus que de raison au niveau des jambes, il se mettra à se tortiller comme un ver ce qui vous gênera pour poursuivre votre travail (attention aux coups de genoux, c'est douloureux !) : vous aurez là un parfait prétexte pour lui attacher aussi les chevilles.
Commencez aussi à varier ses positions : au lieu de l'attacher seulement en position fixe sur le lit, attachez lui les mains dans le dos, il sera alors plus mobile et vous pourrez par exemple lui demander de vous embrasser sur tout le corps ou bien le faire mettre à genoux pour une petite "gourmandise", tandis que vous êtes debout contre un mur ou assise dans un fauteuil. Osez demander ce dont vous avez envie, osez le guider en lui indiquant ce que vous voulez qu'il vous fasse, petit à petit ces indications doivent prendre la forme d'ordre, tout cela bien sûr sur le ton de la plaisanterie : ! « Tu es mon prisonnier, tu dois m'obéir ! ». Petit à petit et insensiblement, vous passerez de situations de simple plaisir sexuel (« embrasse-moi partout » à des situations et positions de domination voire d'humiliation « lèche moi les pieds »).
Arrangez-vous pour ne pratiquer ces séances que lorsque vous disposez de temps, de beaucoup de temps et faites durer mais vous devez savoir que si l'homme est capable de rester fièrement en érection pendant plus d'une heure voire deux si on s'occupe de lui, par contre son érection ne peut tenir aussi longtemps si c'est lui qui s'occupe de vous. Alors surveillez son érection et quand elle faiblit, reprenez un rôle actif pour la ranimer. C'est un point important (mais pas essentiel pour tout le monde) si vous voulez maintenir son intérêt pour ces pratiques.
Pour cultiver, voire magnifier, cette érection pourquoi ne pas réaliser dans ces situations ce qui fait craquer presque tous les hommes : un strip-tease. Attachez le sur une chaise (évitez les fauteuils, vous ne pourriez pas venir vous empaler sur lui), mains dans le dos, chevilles liées aux pieds de la chaise, créez l'ambiance adéquate (lumière tamisée, musique adaptée, bougies parfumées et si nécessaire avalez un petit verre de cognac pour vous mettre en condition) et lancez-vous dans un strip-tease d'enfer. Vous manquez de pratique ? Répétez devant votre glace, louez en cachette des films comportant des scènes de strip-tease, ce n'est pas ce qui manque. Vous êtes nulle en danse ? Prenez des cours, il existe dans toutes les grandes villes des instituts qui pourront vous apprendre le strip-tease ou la danse du ventre.
Il faut songer aussi à commencer à vous équiper : les ceintures de peignoirs devenant maintenant insuffisantes, passez aux cordes, et si vous sentez que les choses sont assez mûres entre vous, achetez aussi des menottes, on en trouve partout (évitez les sex-shops car elles y sont hors de prix). Commencez à utiliser des bâillons (au motif qu'il parle trop, bien sûr), à ce stade un bâillon symbolique suffit, utilisez donc un foulard mais non pas sur la bouche, mais dans la bouche, ce n'est pas très efficace pour le rendre silencieux mais au moins ses lèvres seront accessibles quand vous aurez envie de l'embrasser et de plus il en retirera beaucoup plus de sensations. Surtout si le bâillon est imprégné de votre essence, plus ou moins forte (salive, sueur, humeurs et plus) selon ses goûts... Progressivement, étoffez votre équipement de bondage. Comme je vous l'indique au chapitre spécialement dédié au bondage, une grande partie de votre équipement viendra des magasins de bricolage. Alors, changez dès à présent vos habitudes, accompagnez-le dans ces magasins où jusque là vous ne mettiez jamais les pieds ! Intéressez-vous aux cordes, aux chaînes, aux cadenas, aux crochets, aux poulies, etc. Se promener dans les rayons d'un "brico-quelque chose" en échangeant à voix basse quelques idées nouvelles nées de la vue d'un objet qui jusque là ne vous avait jamais rien inspiré, je vous assure que c'est un plaisir dont on ne se lasse pas. Vous ne regarderez plus les magasins de bricolage comme avant, croyez moi ! Et si vous avez la chance d'avoir un mari bricoleur, vous serez ébahie par les ressources que peut avoir un homme pour fabriquer les instruments de sa propre torture !
Cette progression dans sa domination doit vous conduire maintenant à introduire un deuxième facteur fondamental pour progresser. Au début appelez plutôt les punitions des gages et créez un climat de jeu et de bonne humeur pendant leur exécution. Si vous n'aimez pas la moindre violence, pratiquez celles qui ne vous évoquent pas des actes violents (la règle en plastic servira de cravache, les pinces à linge remplaceront les tenailles, les aiguilles hypodermiques remplaceront les crocs), mais surtout infligez toujours les peines méritées selon les règles que vous aurez imposées à votre mariSi vous ne le punissez pas, s'il ne souffrira pas au moins un peu, il n'apprendra jamais, il ne progressera pas et vous n'atteindrez jamais le but de toute l'opération de dressage. Une fois le but atteint seulement, vous pourrez déroger, même si à ce point, votre mari sera si bien dressé qu'il ne méritera peut-être presque plus de sanctions physiques.
Quand vous sentirez les choses suffisamment mûres, commencez à utiliser le terme de punitions, puis introduisez la première fessée qui sera certes plus symbolique que réelle mais sachez-le, le symbole est fort (si vous en avez déjà reçue une vous le savez, et dites-vous que pour un homme c'est encore plus fort). Soyez attentive à n'introduire ces premières punitions que dans des moments d'intense excitation.
Il est temps de commencer à parler de chasteté ou plutôt, à ce stade, de jouissance différée.
En fait, si vous avez suivi mes conseils jusque là, cette introduction s'est déjà faite toute seule : je vous ai recommandé de faire durer vos sessions le plus longtemps possible, de le maintenir en état d'excitation quasi-permanente, et de toujours retarder sa jouissance à la fin de la session. Il a donc passé son temps à vous désirer, vous l'avez excité comme jamais mais, étant attaché, il a été contraint d'attendre votre bon vouloir pour obtenir son but suprême, l'orgasme. Il s'agit donc bien là d'une première forme de chasteté temporaire.
Petite parenthèse pour éviter tout malentendu : s'il est condamné à un orgasme unique et longtemps différé, par contre vous, vous ne l'êtes pas ! Prenez votre pied autant de fois que vous le voulez ! Mais attention, sauf à parfaitement connaître les réactions de votre mari dans ces moments (avec le temps on y arrive plus ou moins), n'oubliez pas que le fait d'être attaché ne l'empêche pas de jouir : s'il est assez facile de le contrôler quand vous le sucez ou le masturbez, par contre il peut jouir sans prévenir en cas de pénétration. Privilégiez donc vos propres orgasmes buccaux ou manuels, ne pratiquez la pénétration que pour des durées très courtes et soyez vive à vous retirer au premier signe avant coureur de sa jouissance, tant pis si vous restez en rade ! Au passage je vous signale aussi qu'il n'y a rien de plus excitant que de se masturber en regardant votre mari ligoté qui bande comme un fou. Aucun homme n'est insensible à une femme qui se caresse et si vous n'avez jamais osé lui offrir ce spectacle, c'est l'occasion rêvée pour trouver le courage de le faire. Vous vous dites peut-être que vous n'oserez jamais faire cela, détrompez-vous : vous n'imaginez pas à quel point peuvent reculer les limites de la pudeur et la timidité dans ces moments, je vous garantis que vous n'aurez pas à vous forcer, cela vous viendra tout naturellement. Après tout, il n'est pas le seul à être excité !!!
À ce stade du processus d'éducation, il n'est peut-être pas inutile de vous faire faire un petit bilan intermédiaire. Repensez aux questions que je posais en Introduction ("Depuis quand cela ne vous..."). Je suis convaincue que vos réponses seront une puissante motivation à continuer le processus.
Pour en revenir à notre sujet, vous avez donc commencé sans même vous en rendre compte (lui par contre s'en est rendu compte !) à l'initier à l'orgasme différé. Il suffit maintenant d'officialiser progressivement la chose : avant de le faire jouir en fin de séance, demandez-lui s'il pense vraiment avoir mérité de jouir, s'il a été bien obéissant, s'il vous a bien câlinée pendant les moments extra-sexuels, s'il vous a fait suffisamment bien jouir pour que vous vous occupiez de lui etc. Puis, lors d'occasions suivantes, menacez-le de le laisser dans cet état parce que vous n'êtes pas sûre qu'il ait été suffisamment méritant. Les premières fois, ne mettez pas votre menace à exécution, soyez patiente car vous atteignez là un virage crucial de son éducation, et il convient de ne pas le manquer.
Avant d'en arriver à la première fois où il sera privé de son orgasme, faisons un petit retour en arrière, car je m'aperçois que je n'ai pas évoqué les circonstances dans lesquelles il obtenait jusqu'à présent cette jouissance tant attendue. Doit-il être attaché ou non ? A-t-il droit à une pénétration ou seulement à une faveur buccale ou manuelle ? Doit-t-il se faire jouir tout seul devant vous ? Au deux premières questions, je répondrais sans hésitation, variez les plaisirs : tantôt attaché, tantôt libéré, tantôt vous venez sur lui, tantôt c'est l'inverse, tantôt avec vos mains, tantôt avec votre bouche. À vous de choisir selon votre humeur, je dis bien : à vous de décider, pas à lui ! Pour ce qui est de la troisième question, je suis beaucoup plus réservée : si vous appréciez vraiment cela tous les deux, alors vous pouvez l'inclure dans la panoplie, mais personnellement je pense que cela est plutôt contre-productif. Tout d'abord parce qu'à de rares exceptions près, les hommes n'aiment pas du tout se masturber devant leur partenaire, et beaucoup plus encore parce que cela vous exclut totalement du but qu'il attend. C'est par vous que sa jouissance a été longtemps différée, c'est donc par vous qu'elle doit venir. La dépendance à votre égard n'en sera que plus totale et plus affirmée.
Par ailleurs, puisqu'il jouira très vite et vous sans doute pas, pour souligner votre position dominante, obligez-le à vous lécher dès qu'il aura joui, en avalant toute sa semence parce que votre plaisir doit toujours être prévu. Ne le laissez surtout pas s'endormir car il vous oublierait aussitôt. Ceci aide aussi à ce qu'il associe automatiquement la pulsion à s'occuper de vous dès qu'il jouit. Avec un peu d'entraînement, son habitude ne sera plus celle de s'endormir juste après avoir joui, mais plutôt de vous câliner (sexuellement ou non).
Donc, après plusieurs menaces non concrétisées, vous choisissez une soirée où la séance s'est particulièrement bien déroulée, vous l'informez qu'il va rester en l'état toute la nuit. Ne vous attendez pas à le voir accepter son infortune de gaîté de cœur. Il va s'insurger, contester et dès qu'il sera détaché, vouloir vous pénétrer en faisant plus ou moins usage de la force. Plutôt que l'autorité, je vous conseille la persuasion, la gentillesse et la douceur, dites-lui que ça vous ferait tellement plaisir, que vous en avez envie, qu'il peut faire ça pour vous ; enfin, si vous le jugez bon, promettez-lui que le lendemain matin vous lui accorderez ce qu'il aime le plus, que vous le ferez jouir comme jamais, que ..., que... Bref ; soyez convaincante mais restez ferme sur votre décision. Son affaire conclue (la vôtre aussi d'ailleurs avec autant d'orgasmes que vous vous serez accordée) sans qu'il jouisse le soir, mais (si vous le lui aviez promis) en différé le lendemain. Félicitez-le, montrez-lui votre reconnaissance, dites-lui combien vous êtes consciente de ce qu'il a fait pour vous etc.
Et voilà, bravo, vous avez réussi (à atteindre le premier stade).
Avant d'aller plus loin, prenez votre temps, recommencez plusieurs fois en restant dans le même schéma : jouissance reportée au lendemain (matin ou après-midi, voire soir). Une fois ce palier respecté pendant quelque temps, il conviendra alors de passer à la troisième et dernière phase : la chasteté de plus longue durée.